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A quatre mains
17 février 2008

Coeur polymorphe

P10 Je porte à chacun de mes deux fils un amour absolu, inconditionnel, et sans limite. Lorsque je dis à l’un, puis à l’autre, que je l’aime plus que tout, et qu’il est ce qu’il existe de plus merveilleux, il n’y a aucune contradiction. C’est ma vérité, une évidence avec laquelle je suis totalement à l’aise.

Lorsque j’étais enceinte de Fils-Deuxième-Né, je me disais qu’il allait falloir que je m’abstienne de dire à l’un ou l’autre de mes enfants qu’il était « le plus … », et que je l’aimais plus que tout. Mais après la naissance de Fils-Deuxième-Né, j’ai compris que c’étais idiot, ça ne marche pas comme ça : l’un n’empêche pas l’autre (et vice versa). C’est naturel, et évident.

J’ai déjà entendu dire que l’on pouvait expliquer à un enfant, pour le préparer à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, que sa mère n’allait pas moins l'aimer, puisque le cœur de sa mère allait s’agrandir pour qu’une place aussi grande soit faite au deuxième enfant, sans diminution de la place attribuée au premier. Comme cela serait triste, je trouve. Heureusement, ce n’est pas ce qui se passe.

Un cœur de maman est polymorphe, et a une capacité infinie. Je les aime chacun, séparément et en même temps, de tout mon cœur, infiniment, et plus que tout. Et mesurer, multiplier ou partager cet infini n’aurait aucun sens.

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