7 juin 2010
Doutes
« Qui trouve le réel assez désirable pour initier son fils ou sa fille à l’inéluctabilité de la mort, à la fausseté des relations entre les hommes, à l’intérêt qui mène le monde, à l’obligation du travail salarié, presque toujours pénible et forcé, sinon à la précarité et au chômage ?
Quel parent assez naïf, niais et demeuré, peut aimer à ce point la misère, la maladie, le dénuement, l’indigence, la vieillesse, le malheur qu’il offre à sa descendance ? […].
Il faudrait appeler amour cet art de transmettre pareille vilénie à la chair de sa chair ? »
Thalès de Millet, dans le livre d’Elisabeth Badiner, Le conflit, la femme et la mère, éd. Flammarion.
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