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A quatre mains
25 mars 2014

Jack et la Mécanique du coeur

enfants du paradis      Le temps m'a manqué ces dernières semaines, mais j'ai désormais plus de latitude (disons plutôt une latitude brusque et vaste !) pour poster de nouveau, et il y a quelques films vus ces derniers mois dont il me tenait particulièrement à coeur de parler, à commencer par le film d'animation Jack et la mécanique du coeur, de Mathias Malzieu et Stéphane Berla.

      Adapté du roman de Mathias Malzieu et de l'album du même nom de Dionysos, ce film est pour moi un bijou de grâce et de poésie... Bon, j'avoue tout, je ne suis pas du tout objective, puisque j'aime autant les chansons drolatiquo-poétiques de Dionysos que la joliesse des romans de Mathias Malzieu. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la bande-annonce m'avait arrêtée en plein mouvement, saisie que j'avais été par tant de délicatesse. J'ai attendu longtemps la sortie, et je n'ai pas été déçue...

 

 

 

      J'ai lu ici et là que le film semblait très inspiré de Burton pour sa maison toute tordue, et de Martin Scorsese pour ses rouages à la Hugo Cabret. Ca tombe bien, j'ai une tendresse toute particulière pour les maisons tordues de Burton, et les rouages steampunk ! Aucune trace de steampunk ici, néanmoins. Jack croise le chemin d'un Meliès inventif, d'un Éventreur anglais fort ténébreux et surtout, surtout, de Miss Acacia, une jolie brune qui n'y voit pas grand chose sans ses lunettes.

 

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      Je ne saurais dire ce qui, de la douceur épurée des images ou des clins d'oeil reconnaissables à Artur H, Bashung ou Jean Rochefort m'ont davantage charmée. Une chose est sûre, entendre la voix bienveillante de Rochefort, les échos rocailleux d'Arthur H fait beaucoup pour rendre le monde de Jack plein d'amour, de poésie et de vivacité. Il faudrait encore évoquer toutes les petites trouvailles fantaisistes propres à l'univers de Mathias Malzieu, un univers où les lunettes s'offrent en bouquet et où les flocons de neige s'escaladent, où les jeux de mot égayent les discours et les réalités, même les plus tristes. 

 

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