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A quatre mains
10 septembre 2008

Entretien du quatrième mois

P10

Ma visite du 4ème mois à l’hôpital a été fructueuse et rassurante. La sage-femme qui m’a reçue était à l’écoute et chaleureuse, si bien qu’il m’a été facile d’exprimer mes ressentis sans agressivité … et de faire certaines concessions (voire à ne pas être tout à fait honnête) quand j’ai pensé que c’était préférable. Donc, bilan :

-          Pour la sortie « précoce » et l’hospitalisation à domicile : sortie « à 24 heures » sans problème, sous réserve de l’accord médical sur le moment. Je m’en doutais. Sur les conditions : les sorties ont lieu le matin, sur accord du pédiatre. Ce qui veut dire une nuit sur place … Je n’ai pas évoqué le fait que je ne souhaitais pas rester une nuit (bon, je verrai sur le moment, et ça devrait aller si c’est pour partir au matin), et le cas où je décide de partir avant « l’autorisation » de l’hôpital. Pas la peine d’envenimer la discussion dès le début, car elle serait sur ces sujets certainement arrivée à une impasse.

Suivi à la maison par une sage-femme de l’hôpital en cas de  problème nécessitant une surveillance (jaunisse …) ou une sage-femme libérale, selon la décision de l’hôpital. Pour l’instant, du moment que je suis chez moi, l’un ou l’autre m’indiffère.

-         pour la délivrance : la sage-femme a commenté mon récit de mon deuxième accouchement en disant que ce n’aurait pas dû se passer comme cela, et elle a cherché qui avait été la sage-femme alors présente, car pour elle : 1- l’expulsion très rapide du placenta est indispensable (je me suis ici gardée de dire que ce n’était pas l’avis de tous, et que c’était en tout état de cause à moi d’en décider en dernier lieu) MAIS 2 - que des solutions existaient, notamment me guider pour que j’ expulse moi-même le placenta, ou faire intervenir un tiers « médiateur » pour discuter (et si ça ne marchait pas ? … situation non évoquée) 3- en aucun cas le père ne devait être sollicité pour intervenir, c’est aux soignants de régler leurs difficultés sans que les proches aient à s’impliquer.

-         Pour les soins au nouveau-né : accord sur le fait de ne pas faire d’aspiration gastrique, et de ne pas introduire de sondes, sauf encombrement. J’ai oublié de parler des gouttes dans les yeux …

-         Pour la position et la mobilité pendant l’accouchement : il m’a été indiqué que je serai libre là-dessus, sans que j’aborde moi-même le sujet (uniquement en l’absence de péri, je suppose).

Mes souhaits ont été notés dans mon dossier, et la sage-femme m’a conseillé d’écrire un projet de naissance que je joindrai à mon dossier le jour où je viendrai pour accoucher.

J’ai eu l’impression d’être écoutée, et que mon malaise relatif à ce qui s’est passé pour la délivrance lors de mon second accouchement était reconnu légitime. Les conditions fixées me semblent acceptables, et je crois que pour « plus », il ne reste que la naissance à la maison. Reste à savoir comment cela se passe « en vrai », et en particulier comment les « limites » sont évaluées par le personnel médical (dans quelles situations le retour au domicile est-il refusé? quand l’encombrement du nouveau-né impose-t-il une aspiration ? …). Mais il me semble qu’il était inutile d’évoquer cela, d’une part parce que la façon dont les choses se passeront est imprévisible, et d’autre part parce qu’une telle discussion aurait nécessairement été stérile. Beaucoup de choses dépendent aussi de la personne et des convictions des sages-femmes qui seront présentes ce jour là.

Il me faut maintenant trouver une sage-femme libérale pour le suivi post-natal à domicile. J’en avais contacté une avant mon rendez-vous à l’hôpital, mais qui m’a semblé finalement moins « compréhensive » que la sage-femme de l’hôpital, en particulier concernant la délivrance. Je vais donc continuer ma recherche …

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