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A quatre mains
5 janvier 2011

Etat des lieux (23)

P10

Noël est passé. Un Noël de routine en sommes. Gaîté, plaisir d’être ensemble, cadeaux, repas pouvant rassasier trois fois plus de personnes que le nombre de convives présents.

 

Teinté de tristesse et de peur : ta grand-mère est aux prises avec une chimio. Poison porteur d’espoir. Depuis cette soirée, des petites lumières encourageantes se sont allumées à ce sujet.

 

 

Ouverture attendue des cadeaux. Personne n'a heureusement cherché à te faire croire qu'ils avaient été apportés par le Père Noël. Tu as commencé par ouvrir un paquet, puis t’occuper longuement de son contenu. Puis nous t’avons montré qu’il y avait un autre paquet. Puis encore un autre. Tu as alors bien compris le principe, cherchant ensuite avec assiduité ce qui pouvait bien t’être destiné.

 

 

Tu parles maintenant en associant couramment deux ou trois mots. Tu prononces des mots pour lesquels nous nous demandons bien comment tu les as appris.

 

 

Comme c’était le cas pour tes frères au même âge, faire en sorte que tu sois habillée est un parcours du combattant. La fréquence des habillages est réduite au minimum, et la pratique du pyjama pour dormir est oubliée.

 

 

Par contre, tu as vu, je ne sais où, comment mettre son manteau plus facilement après l’avoir étalé par terre. Tu fais cela avec quelque succès, en refusant toute aide. Mais tu as du mal à le prendre dans le bon sens, en mettant la capuche en bas. Logique.

 

 

Tu apprécies beaucoup le cartable à roulettes de ton frère. A la sortie de l’école, tu entends bien t’en charger toi-même.

 

 

Après une période d’oubli, ta passion pour les bébés s’est réveillée. Le problème est, qu’à l’occasion de Noël et d’un rapt chez tes grands-parents, ton cheptel s’est enrichi, et devient très encombrant.

 

 

Il en est de même pour Kirikou, délaissé pendant quelques semaines pour revenir en force. Tu connais par cœur quelques répliques, et nous doublons ensemble de dessin animé. Notre entraînement est intensif. Tu commentes aussi les images, te désolant lorsque Kirikou est emporté par les flots en libérant la source du monstre. Tu danses avec la chanson. Bref, tu es un excellent public.

 

 

Tétées. Un nombre variable et appréciable en journée. Pour s’endormir. Et une ou deux la nuit.

 

De préférence avec une couette sur les jambes, parfois allongée dans un lit, et si possible en regardant la télé.

 

De façon incontournable avec le sein non tété dans la main, bien dégagé, c’est plus confortable (et pratique lorsqu’il y a du monde !).

 

Parfois, tu roules ainsi un petit morceau de ma peau entre deux doigts, avec tes ongles toujours trop longs car tu n’aimes pas qu’on te les coupe. Ca fait mal, je te le dis. Tu arrêtes alors tout de suite, et tu dis « caresses tétées » en joignant le geste à la parole.

 

Le fait de t’apprêter à téter te fait sourire ou rire. Tu ajoutes parfois « hmm, bon ! » en te frottant le ventre avec une mimique suggestive.

 

Plaisir partagé.

 

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