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A quatre mains
30 mars 2010

Etat des lieux (17)

P10

Tu marches. C’est venu tout doucement, un pas, puis un pas de plus que la veille, et puis un autre encore. Maintenant, tu vaques dans la maison. Tu aimes encore bien accrocher une main pour t’assurer, mais tu l’oublies et tu t’en passes de plus en plus souvent. Tu n’as plus ce sourire si fier des premiers pas.

Quand nous sortons, tu ne veux plus être tout le temps dans les bras ; tu veux marcher, même si c’est ici encore en donnant la main. Bref, tu marches complètement.

Je crois bien que cela fait que tu n’es plus complètement mon bébé. Des chaussures. Des vêtements en 18 mois, car les pyjamas toute la journée deviennent impossibles avec les chaussures. Tu as une allure de petite fille. Mon amour est une petite fille.

Tu as une passion pour tout ce qui se tire et se pousse en marchant : chariot, camion, chien à roulettes … Tu aimes la pâte à modeler, tout ce qui fait de la musique, tes chaussures, les livres animés ou avec des volets à soulever (paix à leur âme), les bonbons, jouer aux poursuites avec Ton Frère, les clefs, et toujours farfouiller, et farfouiller encore.

Tu imites tout ce que l’on fait, et tes jeux sont parfois ceux de Tes Frères, sans que tu en comprennes la signification : faire rouler des petites voitures, agiter un pistolet, cogner deux figurines qui se battent. Le tout agrémenté des bruits de bouche adéquats. Je me demande si tu aimerais avoir une poupée. Je dois dire que j’y rechigne un peu.

Tu comprends beaucoup de choses que l’on dit. Pour communiquer, tu fais oui et non de la tête, fort vigoureusement. Alors on peut te poser une question, et tu réponds de cette manière. Tu dis « maman », clairement pour me désigner, ou plutôt pour m’appeler quand tu es avec Ton Papa. Et aussi dans d’autres cas, pas très bien identifiables. Tu dis aussi «da» pour «donne», et «main».

Depuis quelques temps, tu pousses aussi des cris perçants lorsque tu es contrariée.

Tu as eu la varicelle.

Tu t’endors toujours au sein, ou quelques fois quand l’occasion se présente en voiture.

A la sieste, ton endormissement est souvent un moment de lecture pour moi. Puis je te pose presque toujours, facilement, dans un lit ou dans un autre. Tu ne fais presque plus jamais de sieste le matin maintenant.

Le soir, lorsque Tes Frères sont couchés, nous nous mettons tous les trois dans le lit, toi, ton papa, et moi, et je te pose dans ton lit à côté de celui de ton frère lorsque tu es bien endormie.

La nuit, tu tètes généralement trois fois. Nous nous installons ensemble à ton premier réveil, puis je navigue d’un lit à l’autre, selon les circonstances. Pendant un moment, il fallait te promener dans la maison après chaque tétée pour que tu te rendormes vraiment. Ce n’est plus le cas depuis quelques jours. Je peux enfin dormir plus. Après un enchaînement de varicelles et autres maladies fraternellement partagées et se manifestant notamment la nuit, ce n’est vraiment pas de trop.

Et les réveils de nuit redeviennent un plaisir ; te rejoindre, me couliner contre toi pour une tétée et se rendormir. Les fois où nous nous réveillons ensemble le matin, ton sourire quand tu ouvres les yeux sur moi est magnifique.

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